Ferrari se moque de Donald Trump

Quand le luxe italien fait un pied de nez à la politique américaine ! Ferrari vient de répondre aux menaces de taxes de Donald Trump avec un mélange d’élégance et d’ironie qui caractérise si bien la marque au cheval cabré. Alors que le candidat républicain promet de taxer lourdement les importations européennes, le constructeur de Maranello hausse les épaules avec une désinvolture toute italienne. Découvrez pourquoi Ferrari peut se permettre ce qui ressemble à un camouflet diplomatique…

Ferrari répond aux taxes de Trump

Donald Trump a récemment promis de frapper les constructeurs européens d’une taxe d’importation pouvant atteindre 25% s’il retrouve la Maison Blanche. Une mesure qui fait trembler la plupart des industriels automobiles… sauf Ferrari. La firme italienne vient de déclarer, par la voix de son PDG Benedetto Vigna, qu’elle n’avait « aucune inquiétude » face à ces menaces.

« Nos clients comprennent la valeur de nos voitures », a-t-il affirmé lors d’une conférence téléphonique avec les analystes financiers. Une façon élégante de dire que les acheteurs de Ferrari 296, SF90 ou Roma ne regardent pas vraiment à quelques dizaines de milliers de dollars supplémentaires. L’Amérique représente pourtant 30% des ventes de la marque – son premier marché mondial. Mais avec des listes d’attente qui peuvent dépasser deux ans, Ferrari semble imperméable aux soubresauts politiques.

L’anomalie Ferrari dans l’industrie automobile

Cette posture détachée contraste violemment avec l’inquiétude affichée par Mercedes, BMW ou Volkswagen, pour qui le marché américain est vital et la concurrence féroce. Contrairement à ses compatriotes européens, Ferrari opère dans une dimension parallèle, celle du luxe absolu et de la rareté organisée.

Le constructeur de Maranello limite volontairement sa production à environ 13 000 unités annuelles – quand Toyota en fabrique 10 millions. Cette stratégie de l’exclusivité permet à Ferrari de maintenir des marges exceptionnelles dépassant les 25% quand le reste de l’industrie se contente de 5 à 10%. Qui d’autre peut se permettre de snober ainsi les menaces d’un ancien – et peut-être futur – président américain ?

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