2035 : La grande bascule automobile européenne fait débat

2035 : La grande bascule automobile européenne fait débat 2035 : La grande bascule automobile européenne fait débat
En bref :
• L'Europe a décidé l'interdiction des ventes de voitures neuves à essence et diesel d'ici 2035, une mesure soutenue par une cinquantaine d'entreprises dont Uber et Ikea.

• Les partisans de cette transition évoquent l'urgence écologique et la nécessité de rester compétitif face à la Chine qui a déjà une avance dans l'électrification.

• Plusieurs constructeurs automobiles européens comme Volkswagen et Stellantis restent sceptiques quant à la faisabilité du calendrier imposé.

• L'Italie propose une solution alternative en plaidant pour une exception concernant les véhicules fonctionnant aux carburants non fossiles.

• Cette transition soulève des questions pratiques pour les consommateurs, notamment concernant l'infrastructure de recharge et l'accessibilité financière des véhicules électriques.

Figure-toi que depuis le 19 avril 2023, l’ a tranché : fini les voitures neuves à essence et diesel d’ici 2035 ! Une qui divise autant qu’elle inquiète. Des entreprises comme Ikea et Uber applaudissent, tandis que de nombreux constructeurs font grise mine. Mais est-ce vraiment réalisable dans les temps impartis ? La réglementation européenne fait des vagues.

La course contre la montre est lancée

Je ne sais pas vous, mais moi, ça me fait quelque chose de penser qu’on ne pourra plus acheter de voiture neuve à essence dans une dizaine d’années. La réglementation européenne, votée en février et entérinée en avril 2023, représente un virage radical pour notre industrie .

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Une cinquantaine d’entreprises mondiales font front commun pour soutenir cette mesure. « Pas question de reculer ! » semblent-elles clamer à l’unisson. Et vous savez quoi ? Ce ne sont pas que des constructeurs dans le lot.

Les ardents défenseurs du grand virage écologique

Qui l’eût cru ? Parmi les plus fervents partisans de cette transition, on trouve des acteurs que l’on n’attendait pas forcément au premier rang :

  • , le constructeur américain de véhicules électriques
  • Uber, qui voit là une opportunité de verdir sa
  • Ikea, qui prouve que son engagement écolo dépasse les meubles en kit

Ces entreprises avancent un argument qui fait mouche : reculer maintenant reviendrait à s’avouer vaincu face à la Chine. Vous voyez le tableau ? Le géant asiatique a déjà plusieurs longueurs d’avance dans la course à l’électrification. Un retard que l’Europe peut difficilement se permettre.

Le camp des sceptiques a aussi ses arguments

Mais bon, soyons honnêtes, tous les constructeurs ne partagent pas cet enthousiasme. Et ils ont leurs raisons ! Les ventes de véhicules électriques ne décollent pas aussi vite qu’espéré. Ça coince, notamment au niveau du portefeuille des .

Volkswagen et Stellantis (la maison-mère de , Citroën et Fiat, pour ne citer qu’eux) restent sur la réserve. Ils ne se sont pas officiellement prononcés, mais les couloirs bruissent de doutes quant à la faisabilité du calendrier imposé.

Position Partisans Arguments
Pour Rivian, Volvo, Uber, Ikea Écologie, compétitivité face à la Chine, technologique
Sceptiques Majoritairement des constructeurs européens (Stellantis, VW) Baisse des ventes, craintes pour l’emploi, faisabilité technique
Alternative Italie Demande d’exceptions pour les carburants de synthèse et biocarburants
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L’Italie, elle, joue sa propre partition. Au lieu de rejeter complètement la mesure, elle plaide pour une exception : autoriser les véhicules fonctionnant aux carburants non fossiles. Une position intermédiaire qui pourrait faire des émules.

Au-delà de l’automobile : tout un écosystème à repenser

Ce n’est pas juste une question de moteurs qu’on change. C’est tout un monde qui bascule ! Les assurances devront revoir leurs modèles d’évaluation des risques. Les garagistes vont devoir se former à de nouvelles technologies. Et les stations-service ? Vont-elles toutes se transformer en bornes de recharge ?

Jim Rowan, le patron de Volvo, résume bien l’enjeu : « C’est la compétitivité future de l’industrie automobile européenne qui est en jeu. » Il a raison, non ? Si l’Europe veut rester dans la course, elle n’a guère le choix que d’accélérer sa transition.

Le consommateur, grand oublié du débat ?

Dans toute cette agitation, j’ai parfois l’impression qu’on oublie le principal concerné : vous et moi, qui devrons changer nos habitudes et nos véhicules. Les infrastructures sont-elles prêtes ? Le pouvoir d’achat des Européens permet-il vraiment ce basculement ? Questions cruciales qui restent en suspens.

Tiens, un exemple concret : un ami m’a récemment confié qu’il voulait passer à l’électrique, mais qu’il habite en appartement sans borne de recharge à proximité. Comment fait-on dans ces cas-là ? La transition, c’est aussi résoudre ces casse-têtes quotidiens.

Et après 2035 ?

Vous vous demandez peut-être : que deviendront nos bonnes vieilles voitures thermiques après 2035 ? Rassurez-vous, la réglementation ne concerne que les véhicules neufs. Nos voitures actuelles pourront continuer à rouler. Mais pour combien de temps encore ? Entre zones à faibles émissions qui se multiplient et prix des carburants qui flambe, l’avenir du thermique semble quand même bien compromis.

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Alors, prêt à embrasser ce électrique ? Ou pensez-vous qu’on fait fausse route avec un calendrier trop ambitieux ? Ce qui est certain, c’est que 2035 approche à grands pas, et que cette transformation majeure de notre mobilité n’a pas fini de faire parler d’elle. Après tout, c’est peut-être moins une fin qu’un nouveau départ pour l’automobile européenne ?

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