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En bref : • La fin du crédit d'impôt de 7 500 $ sur les véhicules électriques aux États-Unis pousse Tesla à revoir sa stratégie tarifaire et à proposer des modèles plus abordables. • Contrairement à des concurrents comme Ford et GM qui rencontrent des difficultés financières sur leurs projets VE, Tesla dispose d'une meilleure efficacité de fabrication et de véhicules déjà rentables. • L'absence de subventions pourrait exposer les faiblesses de certains concurrents tout en stimulant l'innovation et en créant un terrain de jeu plus équitable. • Tesla prévoit de lancer de nouveaux modèles abordables (autour de 30 000 $) ce trimestre, ce qui pourrait lui permettre de récupérer des parts de marché significatives. |
La fin du crédit d’impôt de 7 500 $ : un tournant pour Tesla ?
La fin du crédit d’impôt de 7 500 $ sur les véhicules électriques a eu lieu à minuit, le 30 septembre. Cela soulève de nombreuses interrogations sur l’avenir des fabricants de véhicules électriques (VE) aux États-Unis, qui bénéficiaient d’un avantage concurrentiel significatif, à savoir une réduction immédiate au moment de l’achat. Que va-t-il se passer maintenant ?
Un ajustement nécessaire : des baisses de prix à prévoir
Évidemment, l’absence du crédit d’impôt pousse Tesla à revoir sa stratégie tarifaire. Rappelez-vous, en 2019, après avoir atteint le seuil d’éligibilité, la marque a lancé un modèle plus abordable, la Model 3, qui a permis d’augmenter les ventes de plus de 50 % cette année-là, même sans crédit d’impôt.
Le crédit, en quelque sorte, faussait les règles du jeu. Les entreprises, tout en cherchant à innover, avaient déjà un coup de pouce grâce à l’aide gouvernementale. Maintenant, elles doivent réfléchir à la manière de réduire leurs prix sans compromettre leurs marges bénéficiaires. Tesla, avec son efficacité de fabrication et ses technologies, pourra facilement s’adapter, en offrant des véhicules à des prix plus compétitifs.
Un terrain de jeu plus équitable
D’autres entreprises comme Ford et General Motors ont également profité de ce crédit, mais leur situation est différente. Ces géants rencontrent des difficultés financières sur leurs projets de VE. Pour eux, le crédit d’impôt masquait des coûts de production élevés et des marges de distribution peu rentables.
À l’inverse, les véhicules de Tesla sont rentables depuis longtemps. Le Cybertruck, par exemple, a généré des bénéfices après une seule année de production. La disparition de ces subventions pourrait exposer les faiblesses de leurs concurrents, les poussant à réduire leurs efforts dans le secteur des VE.
La maturité de Tesla inspire la confiance des investisseurs
Il fut un temps où Tesla était perçue comme une startup dépendante des subventions. Cependant, ce récit a évolué, et même sans crédit d’impôt, la société continue de performer. Elon Musk a affirmé que la fin des subventions « n’allait qu’aider Tesla ». Les investisseurs pourraient voir les mois à venir comme décisifs pour l’ensemble du secteur des VE.
Les subventions peuvent parfois freiner l’innovation réelle
Il est intéressant de constater que certaines entreprises peuvent devenir complaisantes grâce aux subventions gouvernementales. Plutôt que d’innover, elles s’appuient sur le soutien qu’elles reçoivent. Depuis la suppression du crédit d’impôt en 2019, Tesla a réalisé des progrès majeurs, comme avec son Cybertruck et ses projets de stockage d’énergie.
L’absence de ce soutien économique pourrait les inciter à se battre davantage pour innover et améliorer l’accessibilité de leurs produits.
Des modèles abordables de plus en plus recherchés
Ce trimestre, Tesla s’apprête à lancer de nouveaux modèles abordables. Sans crédit d’impôt, l’enjeu est de taille. Si la marque parvient à proposer un modèle proche de 30 000 $, elle pourrait récupérer une part de marché significative, érodée par des concurrents ces dernières années. Regardez ces prix sans crédit d’impôt :
| Modèle | Prix |
|---|---|
| Nissan Leaf S 2025 | 28 140 $ |
| Fiat 500e de base 2025 | 32 500 $ |
| Chevrolet Equinox EV 2025 | 33 600 $ |
Si Tesla atteint ce seuil, elle marquera un coup décisif sur le marché des véhicules électriques.

Moi, c’est Emmanuelle Sorel, passionnée de conseils assurance. J’ai toujours aimé simplifier les choses compliquées, mais ce qui me surprend, c’est quand un client repart avec le sourire après avoir compris son contrat. La pédagogie, c’est ma superpuissance.